1 : Pressez le jus de 4 oranges, vous devez obtenir 300 ml de jus environ.
2 : Ajoutez au jus des oranges 3 cuillères à soupe de Grand Marnier et 50 g de sucre en poudre, mélangez bien et réservezà couvert. Vous pouvez éventuellement ajouter le jus de ½ citron si vous voulez, pour relever le gout de l'orange.
5 : Jusqu'à obtenir une pâte homogène, le beurre à l'orange ou "beurre Suzette".
6 : Fourrez chaque crêpe avec 2 noix de beurre à l'orange, puis repliez la en triangle. Voyez comment procéder dans cette petite vidéo.
7 : Faites ça pour toutes les crêpes. Ceci peut être fait à l'avance, voir la veille, et dans ce cas conservez les crêpes au frigo, protégées par un film étirable. Il va vous rester du beurre Suzette, c'est normal, vous allez l'utiliser ensuite.
8 : Un peu avant de servir, dans une grande poêle, faites fondre tout le reste du beurre suzette.
9 : Mettez les crêpes dans la poêle, et faites les légèrement caraméliser (procédez éventuellement en plusieurs fois) sur chaque face.
10 : Versez le jus d'orange.
11 : Puis laissez réduire et épaissir quelques minutes.
12 : Versez dans les assiettes de service, arrosez de sirop à l'orange et servez immédiatement.
Remarques
Si vous n'avez pas de Grand Marnier, vous pouvez utiliser une autre liqueur à l'orange, comme du Cointreau ou autre. Vous pouvez également utiliser de la "mandarine Napoléon" Si vous aimez le contraste chaud/froid, servez accompagnées d'une boule de glace à la vanille, un délice !. En principe on ne flambe pas les crêpes Suzette. A Bruxelles, en Belgique, à la brasserie "Aux armes" vous pouvez déguster des crêpes "Comédie française" qui sont fourrées au beurre Suzette, flambées à la mandarine Napoléon et servies avec une boule de glace vanille. La légende raconte que Escoffier inventa cette recette pour le prince de Galles, futur Édouard VII. Escoffier proposant de lui dédier la recette, le très francophile futur souverain Anglais aurait déclaré "Je n'en suis pas digne, donnons lui plutôt le nom de mademoiselle" (il était alors, comme souvent dit-on, en galante compagnie, et son épouse s'appelait... Alexandra).