1 : Versez 75 g d'amandes effilées dans une poêle anti-adhésive sur feu vif, et faites les torréfier pendant 5 à 7 minutes, elles doivent à peine colorer. Réservez. Vous pouvez aussi les passer au four à 180°C (360°F) pendant 8 minutes, étalées sur une plaque à pâtisserie.
2 : Comme toujours en boulangerie, la température de l'eau est importante. Elle n'est pas fixe mais fonction de 3 autres températures : 1) la température de votre farine, 2) la température ambiante de votre cuisine, et 3) la température de base de cette recette qui est de 56-60°C. Vous pouvez calculer la température de l'eau pour cette recette, en 1 clic, avec ce petit calculateur.
4 : Pétrissez à petite vitesse pendant 12 minutes, et 2 minutes avant la fin du pétrissage ajoutez 300 g de raisins secs et les amandes torréfiées. Nota : Pour vous aider, vous pouvez consulter ces quelques conseils pour bien pétrir à la maison.
5 : Rassemblez la pâte en une grosse boule que vous poserez dans une bassine ou un saladier. Couvrez d'une feuille de plastique, et laissez reposer 1h30 environ, c'est le pointage.
6 : Au bout de ce temps, étalez la pâte a la main ou au rouleau en un grand rectangle sur 1 bon cm (ou 1/2 pouce) d'épaisseur, et répartissez dessus 50 g de Sucre perlé, donnez un petit coup de rouleau ou appuyez avec votre main pour faire adhérer à la pâte.
7 : Coupez le rectangle en 2.
8 : Découpez chaque moitié en rectangles de 2x10 cm environ (1x4 pouces), que vous poserez sur une plaque à pâtisserie.
10 : Préchauffez votre four à 240°C (460°F), et enfournez pour 30 minutes de cuisson environ. Nota : Comme dans toute cuisson de pain, vous devrez veiller à ce que les 15 premières minutes de cuisson se fassent dans votre four avec une ambiance très humide, la fameuse buée. Voyez ici comment faire ça, c'est le secret des pains bien dorés et croustillants.
Vous pouvez faire varier la garniture du benoîton avec d'autre fruits secs : pistaches, cranberries, etc. Le nom benoîton vient sans doute d'une pièce de théâtre du 19ème siècle, "La famille Benoîton" écrite par Victorien Sardou et qui fait le portrait d'une famille bourgeoise de nouveaux riches. A cette époque, nommer une pâtisserie du nom d'une pièce était monnaie courante, voyez par exemple les Poires Belle-hélène.